Merci tout particulier…

Après mon périple au Cameroun et la dédicace de mes deux (2) derniers romans, après avoir remercié tous d’avoir participé et m’avoir soutenue, je tenais à adresser un merci particulier à ma famille maternelle, les FOUDA de Yaoundé.

Vous nous avez vu naître, mes frères et moi. Nous avons grandi sous votre regard et dans vos bras. Je n’ai pas souvenance que vous ayez manqué un évènement marquant de notre vie, même quand papa a été affecté hors de Yaoundé.

Depuis notre enfance jusqu’à ce jour, nous avons pour habitude de repenser à des anecdotes vous concernant.

Les femmes et hommes de la famille FOUDA ont un sacré caractère ; en pensant à nous, je souris en pensant que c’est de famille.

Mes frères et moi, dans le groupe familial sur whats’app, nous avons pour habitude de nous concerter, prendre des nouvelles.

Quand nous avons mis long sans vous appeler ou être passés vous voir, nous avons l’habitude d’enquêter. Si la réponse est négative, nous nous chambrons en repensant au savon que vont nous passer les femmes FOUDA.

Comment oublier vos voix et caractères imposants ? Nous avons intégré vos regards de chat. Tout le monde sait qu’avec vous, il n’y a pas d’heures ou de lieu parce que vous ne ratez jamais votre cible. Vous êtes capables de reconnaître l’un ( e) des vôtres à dizaines de mètres parce que chacun de nous, en a fait l’expérience au moins une fois dans sa vie.

J’éclate de rire en repensant au jour, en remontant l’avenue menant au Carrefour Eli-Essono, en partant de l’Emi-Emigration, j’ai aperçu feue tantine Goyomo à des dizaines de mètres. J’avais reconnu sa silhouette et remontant l’avenue avec un dragueur, j’avais réalisé et décidé de me cacher. C’était mal la connaître !

J’ai entendu un cri strident et reconnu mon prénom. J’étais secouée et obligée de sortir de ma cachette, penaude. Elle m’a dit, pince-sans-rire, de venir la retrouver. J’ai dit aurevoir au dragueur et suis allée la retrouver en serrant les dents.

Elle m’a passé un savon, mentionnant au passage qu’elle reconnaîtrait son produit à des milliers de kilomètres. Elle m’a invitée à monter dans la voiture pour la maison. Là-bas, elle était douce, très douce car oui, toutes ces femmes sont des femmes fortes, ouvertes, disponibles, gentilles et généreuses, de belles âmes. Après avoir grondé, elles savent conseiller, réconforter, assister et inciter les personnes aimée à donner le meilleur d’elles-mêmes.

J’aurais aimé dire merci à ces hommes et femmes FOUDA mais nombreux sont passés de vie à trépas. Je me rappelle des réunions familiales au quartier FOUDA ou des séjours ; nous avions l’habitude de rentrer dans chaque maison et y passer du bon temps…Que ces êtres aimés, reposent en paix !

Mes chères mères, mamans et tantes, merci pour votre amour. Merci d’avoir été présentes, une fois de plus, pour moi pour la dédicace du 23 octobre 2024, à l’IFC de Yaoundé. Merci pour votre soutien incommensurable, malgré le fait que je vous ai averties à la dernière minute.

Par ces quelques mots, recevez l’expression de ma gratitude, mon remerciement. Je n’aurais de cesse de remercier le Seigneur pour la chance que j’ai de vous avoir dans ma vie. Soyez bénies.

Photo : maman, mes tatas Fouda et moi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *