Bonjour bien-aimés,
J’espère que votre famille, vos activités et vous, allez bien.
Je tiens d’ores et déjà à lever cette équivoque, je ne suis pas une voyante bien que j’en ai, en apparence, les capacités.
Non, je ne suis pas là pour diaboliser nos traditions et sacraliser le « Dieu des blancs ».
Celles et ceux qui me suivent depuis 2013, date à laquelle mon premier compte facebook fut créé, savent que depuis toujours, je fais partie de ceux qui se battent pour la préservation de nos cultures.
Seulement, je pense qu’une culture sans honnêteté et/ou éthique, concourt à la ruine de l’âme.
Je m’exprime généralement sans flagornerie, consciente de parfois heurter mon vis-à-vis, et d’impacter la vie de certaines personnes.
Comme tous, je traîne un bagage spirituel, j’ai vécu des expériences et ai tenu à partager une infime partie desdites expériences dans la trilogie « LA GARDIENNE ».
Oui, je relate mon vécu, du maelstrom d’émotions auquel j’ai été soumis. Résumer l’amour que j’ai des miens par le contenu de trois livres, reviendrait à réduire à néant la valorisation de notre culture au travers des 16 autres livres.
Ce matin, j’ai envie de vous raconter une anecdote.
Il y a de cela quelques mois, alors que je faisais mon rosaire à 3h du matin, je suis interrompue par l’arrivée impromptue d’une armée.
Mes défenses s’activent automatiquement. Je demande au St-Esprit ce qui se passe, il m’intime l’ordre de me concentrer sur le rosaire.
La tension est forte dans la chambre. J’ai l’impression que mon esprit cherche à s’envoler ; en fait, il serait difficile de décrire ce que je ressens et mettre les mots sur certaines émotions.
J’essaie tant bien que mal lorsque j’ai l’impression d’avoir d’autres yeux. Je vois distinctement des créatures essayer de traverser les murs de la chambre.
Je pose à nouveau la question de savoir si ce sont bel et bien, mes aïeux malfaisants et leurs animaux spirituels, il dit qu’en plus, ils ont amené du renfort.
Je suis en nage et ne cesse de m’éventer. J’ai du mal à me concentrer et réfléchir durant deux minutes. Tout à coup, tout redevient à la normale.
Le St-Esprit me dit distinctement : ils savent désormais que tu n’es pas seule. Ils devront penser à s’organiser.
Je termine le rosaire et pendant que je suis en train d’écouter des louanges. J’ai la vision de l’immensité puis celle d’un visage qui apparait, peu à peu, dans cette immensité.
Les traits d’une femme apparaissent distinctement ; juste sa face à la surface de l’eau comme si elle venait des profondeurs de la mer.
Ses yeux, d’une couleur vert-eau, virent au bleu-roi. L’expression de son visage durcit en quelques secondes. Elle est clairement en colère et tient à me le montrer.
Durant quelques secondes, j’ai l’impression que mes cordes respiratoires sont bouchées.
Le St-Esprit me demande de ne pas avoir, que ce ne sont que des soubresauts ; ils ont appris dans la douleur.
Je ne sais pas qui elle est et pose la question au St-Esprit qui me fait comprendre que je sais parfaitement qui elle est et l’ai déjà vue plusieurs fois.
Je me remémore, à cet instant, avoir eu des visions d’une sirène sur mon canapé ou dans certains endroits.
Je fais le lien, elle fait partie de la ménagerie de ma famille : elle est le deuxième totem familial et maîtresse de la pieuvre que je porte dans mon dos.
Je ne comprends pas le but de sa démarche ou ce qu’elle souhaitait prouver. J’allais le comprendre quelques semaines plus tard.
Je reviens avec des photos et vidéos, de moments intenses au Cameroun, au cours de la journée.
PS : photo prise à Yaoundé le 28 octobre 2024.