
J’aime les films qui me font réfléchir, m’obligent à faire attention aux détails de la première à la dernière minute, question de « régaler » mon esprit curieux et tortueux ; ce qui tendrait à expliquer mon gout immodéré pour les films de Morgan Freeman et Denzel Washington, et dans la moindre mesure ceux de Simon Templar.
J’aime l’état d’esprit de la nouvelle génération et leur désir de retourner aux sources, y puiser l’énergie, l’inspiration pour le développement de la société africaine future.
Après l’avènement des NTIC, de plusieurs courants de pensée, l’on se rend à l’évidence : éviter le nivellement des consciences et valoriser la culture, devient salutaire.
Les africains intègrent leur culture à leur quotidien et ont cette volonté manifeste de ne plus laisser les «plus forts» écrire ou réécrire l’histoire.
L’on a enfin compris que les traditions écrites sont, pour la plupart, des pistes de réponse aux questions cruciales, celles portant sur la culture ; nos aïeux, ceux ayant côtoyé les colons sont pour la plupart et malgré eux, les premiers fossoyeurs de notre culture.
Nous nous sommes, enfin, rendus compte que l’histoire racontée dans les premiers livres, avait une base tronquée car écrite selon le paradigme qui n’était pas notre.
Je suis heureuse de constater que le changement d’idéologie, lent, est progressif mais effectif.
Je déplore l’inertie de nos gouvernants, ils devraient apporter leur soutien à tous ceux qui se soucient de la culture, à travers des milliers de petites actions, d’apparence anodines, mais fortes.
Les artistes ont la volonté de plonger dans les méandres de la culture, faire revivre nos mythes, les valoriser et surtout, procéder à la transmission aux générations suivantes.
Après le travail acharné des bibliothèques vivantes, des anthropologues et l’apport des traditions orales et écrites, par exemple, l’on pourrait impliquer les artistes tels des peintres, des designers, des cinéastes, des designers qui feraient revivre ces mythes en 3D, des films, des musées en ligne et autres. L’on se rendrait compte que l’apport de tous est non-négligeable.
Depuis quelques années, je souhaitais faire revivre nos mythes à travers des films et séries. Une compatriote est sur un projet pareil…Wonderful !
Cette affiche, celle d’OMAR SY, m’a interpellée. Je prendrais plaisir à aller voir ce films sous différentes casquettes, celle de la cinéphile curieuse, celle d’artiste scénariste et celle de la défenderesse africaine.
Les polémiques autour de ce film, n’ont rien de spéciales car mettent le doigt sur ce qui fait mal : le rôle des nations africaines dans le développement de celles dites développées.
Je suis heureuse que les enfants de Kama aient compris la nécessité de se servir des techniques apprises en Occident, les intégrer et adapter à nos réalités, pour faire éclore la vérité.
Le désappointement du à l’absence des périodes ayant trait au colonialismes, tel le maquis et acteurs, tel les tirailleurs, dans les manuels scolaires occidentaux est là mais le travail et seulement le travail, apportera réparation.
L’on a enfin compris que quémander réparation et quêter l’approbation, accentue le malaise et est aussi synonyme de la négation de notre africanité. L’on a compris que nous avons TOUT pour réécrire l’histoire, en plus du devoir de vérité envers les générations futures.