LA GRADATION DE L’AMOUR

0
Source : journal509.com

De tout temps, l’amour a été une quête, perdue pour les uns, existentialiste pour la majorité et sans fin pour les autres. Effarant, navrant et parfois ahurissant, peut-etre la découverte des limites de l’humain pour l’amour.  Encore plus l’est pour les femmes, celles qui demandent et ont généralement voix au chapitre.  Que ferons-nous sans amour ? Que serait notre vie sans amour ? Quelle  ascendance a  l’amour dans nos vies ? Jusqu’où irons-nous et que serons-nous capables d’accomplir pour l’amour ? Nous arrive-t-il parfois de confondre amour, désespoir et habitude ?

LES FEMMES ET L’AMOUR…

Prétendre défier les lois de la nature et croire que l’on pourrait éternellement vivre sans amour, serait porter des œillères et surement s’empêcher de vivre. Il est normal qu’après une séparation voulue ou non, que nous ayons besoin de prendre des distances, de nous isoler afin de penser nos blessures car une séparation que nous le voulions ou non, est un échec ; un échec et personne n’aimerait en vivre. Les aspirantes  à l’amour sont légions en vue de concrétiser ou non, car certaines,  après moult déceptions, préfèrent  vivre de petites aventures  afin de satisfaire des besoins charnels et la plupart, la tranquillité d’un foyer.

1
Source : site-catholique.fr

LA RÉSISTANCE…

Après la remise de la dot, le mariage devant Dieu et les Hommes, vient la vraie vie, un sacerdoce  pour certaines  et les autres, un parcours de combattant. Que  ce soit clair pour tous, le mariage n’est pas que noir, souffrance et autres, il y a  bien des bas et aussi, des hauts.

Après bien des années, après que la monotonie ait fait son incursion à maintes reprises dans le quotidien du couple, la passion s’étiole, l’attrait et l’attirance ainsi que la flamme  qui en rajoutait au charme, s’éloignent. L’on se pose des questions et pour les plus hardis et non moins courageux, tromper son/sa partenaire devient normal. Un coup de foudre, une attirance physique, la construction d’un pont d’amour, l’on veut s’en aller mais  la peur de se tromper et surtout l’habitude devient un frein au bonheur, chimère ou non.

Cet article n’a rien de sexiste mais a pour but, de s’interroger sur la fermeté des sentiments que nous, femmes, avons envers la chair de notre chair.

2
Source : 27avril.com

AMOUR, UN POIDS ET DEUX  MESURES…

Je ne sais s’il y a plus touchant que sacrifier son corps, l’exposer à l’usure du temps et aux multiples changements afin de donner la vie. Sentir un enfant, grandir et bouger en soi, puis le porter et   surtout le guider, pour les parents biologiques ou non, sur le chemin de la vie serait plus que gratifiant.

La question qui me taraude l’esprit serait de savoir, comment il serait possible de mettre l’amour que l’on ressent pour la chair de notre chair en balance avec l’amour d’un conjoint.  Comment comprendre que certaines femmes soient prêtes  rester dans des foyers, subissant violences physiques et psychologiques  en  prenant pour prétexte, l’amour des enfants ? Commente espérer donner une éducation digne à nos rejetons en faisant de leur existence un shéol sur terre ? Eden serait-t-il une utopie ou réel, juste après la mort ?

Comment rationaliser le fait qu’un homme puisse molester sa femme tous les jours devant ses enfants, sans sourciller ? Comment justifier qu’une femme puisse accepter fouler sa dignité du pied tous les jours, qu’elle fasse souffrir ses enfants au nom de l’amour ? En quoi, est-ce une grâce ou un bien pour les enfants ? Des gifles, des coups de poings dans les côtes, des coups de pieds, puis une bastonnade en bonne et due forme avec en prime des bleus, des lèvres déchirées, un visage tuméfiée, des cotes fêlées, un bras cassée, voilà le quotidien de certaines femmes préférant s’agripper au statut de « mariée ».

3
Source : sunukaddu.com

CONSEQUENCES DE L’AMOUR…

Ahurissant de croire que l’on puisse se sacrifier pour ses enfants. Lesdits enfants ne s’exprimant généralement que par des pleurs ou préférant se murer dans un silence destructeur. Les filles pour la plupart, intègrent la violence quelle qu’en soit la nature, comme ultime preuve d’amour et les garçons, copient leur modèle  qui n’est autre que leur père. Comment penser à reconstruire une famille en marquant chaque être aussi durablement dans le sens négatif ? Pense-t-on à la rancœur et  la haine nourries par les enfants pour leur géniteur,  au détriment de l’idéologie  véhiculée par la religion tout en prônant le pardon ?

4
Source : buzzerie.com

GRADATION DE L’AMOUR…

Il serait idoine de se demander si la gradation de l’amour fait vraiment partie de notre quotidien. Nous n’avons pour habitude pas l’habitude de nous poser la dite question, car tout est rose. Face au danger, à la peur de recommencer, la peur de devoir perdre le statut, le respect et parfois le pseudo-respect de la société, nous, femmes, choisissons parfois de fermer les yeux, supporter en silence, exposant   nos enfants aux pires violences de deux et celles qui devaient les protéger, oubliant que ne pas se prononcer ou fermer les yeux, revient tout de même à choisir.

La gradation de l’amour le cas échéant, entre son conjoint et ses enfants serait-il le reflet du désamour ou d’un manque de confiance en soi ? Aimer dans ce cas serait-il un péché ? Rhétorique ou non ?

Il serait idoine de se demander si la gradation de l’amour fait vraiment partie de notre quotidien. Nous n’avons  pas l’habitude de nous poser ladite question, car tout est rose. Face au danger, à la peur de recommencer, la peur de devoir perdre le statut, le respect et parfois le pseudo-respect de la société, nous, femmes, choisissons parfois de fermer les yeux, supporter en silence, exposant   nos enfants aux pires violences de deux et celles qui devaient les protéger, oubliant que ne pas se prononcer ou fermer les yeux, revient tout de même à choisir.

Selon l’OMS, la prévalence des femmes battues serait de 35% donc 1 femme sur, serait exposée à la violence quelle qu’en soit la nature. La violence  faite aux femmes dans le monde, tabou pour certaines société prend de l’ampleur et mute, prend diverses formes à savoir le viol physique, le viol psychologique et le viol sexuel, que la femme soit mariée ou non. De 2010 à 2015, sur un panel de 223 000 femmes de 80 pays, 70 % des femmes déclarent avoir été exposées à de la violence de la part de leur conjoint, c’est encore trop.  134, serait le chiffre selon l’OMS, le nombre de femmes mortes en 2014 sous les coups de leur conjoint. Combien sont mortes sous les coups du conjoint et devant les enfants ? Combien d’orphelins et d’enfants qui survivront à vie au lieu de vivre ? Combien seront privés d’une enfance normale ?

Le silence, l’enfermement  et le conditionnement de Stockholm des victimes, en plus du manque d’instruction et les mœurs de la société sont des facteurs non-négligeables.

S’exprimer est un pas vers la guérison…

2 réflexions sur “LA GRADATION DE L’AMOUR”

  1. Valerie Dele

    Que ne ferions nous pas pour l’amour et par amour?
    L’Homme est Amour. Car Dieu l’a créé à son image. Ne dit-on pas que Dieu est amour? Et par amour, Dieu a sacrifié son fils pour nous sauver.
    Tout par de là.
    On subit par amour, on fait du mal à l’autre par amour aussi incompréhensible que cela puisse paraître.
    Oui, la femme est capable de subir toutes sortes de violences par amour pour son mari ou ses enfants. Elle est aussi capable de subir toutes sortes de violences pour l’amour et au non.de l’amour. Le contraire aussi est vrai. L’homme aussi subit des violences par et pour l’amour.
    Seulement, la société est responsable de ges disgressions. La société qui justifie ces violences est coupable.
    Sachons éduquer nos enfants en lui inculquant toute la beauté de ce sentiment. Ce sentiment qui n’a pas besoin de douleur mais de douceur. Ce sentiment pure qui doit rassurer et non effrayer.

    1. Bonjour Valerie,

      J’espère que vous allez bien et bienvenue, sur le site, notre site.

      J’ai lu avec émotion vos mots et suis émue car ils sont et font écho à ma pensée…Merci.

      J’aimerais que la femme en général et la femme africaine, en particulier, se rende compte de la puissance qu’elle détient et cristallise.

      Il serait important pour nous, de la canaliser, l’aider à la canaliser et en faire, un être incontournable.

      Merci pour l’intérêt porté à la femme africaine.

Répondre à constantine Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *